Une politique de complaisance, pas une politique de paix
Il faut cesser de se bercer d’illusions. Ce que fait Emmanuel Macron n’a rien à voir avec une politique pro-arabe, encore moins avec une vision de paix. Ce qu’il construit, depuis des mois, c’est une politique de complaisance envers les pires ennemis d’Israël — et, ce faisant, une politique de légitimation de la haine.
Les partenaires douteux de Macron : du Hamas à Abbas
Regardez avec qui il choisit de s’afficher, depuis le 7 octobre. Ce n’est pas un détail. Ce sont des gestes lourds de sens diplomatique et moral. Il tend la main, sans gêne, à ceux qui financent et soutiennent le Hamas. À ceux qui, au lendemain d’un pogrom antisémite sans précédent, continuent à nier, banaliser ou justifier. À ceux qui attisent la haine des foules : d’Erdogan au président iranien, en passant par Mahmoud Abbas — ce même Abbas qui nie la Shoah, qui a refusé toutes les offres de paix, qui gouverne sans légitimité et dont l’antisémitisme est documenté. C’est à lui que Macron veut confier un État ?
Pour cela, il ne faut pas seulement être naïf pour cela, mais aussi complice.
Le double jeu de Sissi et la cécité française
Et que dire de Sissi ? Le président égyptien qui, malgré la paix signée avec Israël, ferme hermétiquement ses frontières à Gaza et refuse d’accueillir les civils palestiniens. Ce même Sissi dont le Grand Mufti d’Égypte — une autorité religieuse officielle — a publiquement dénoncé la visite d’imams européens en Israël, les qualifiant de traîtres. Voilà le type de partenaires auxquels Macron confie “la construction de la paix”. Une paix que ces régimes n’ont jamais ni assumée, ni réellement envisagée.
Macron flatte les antisémites et légitime la haine
Non, Emmanuel Macron ne veut pas construire la paix. Il veut séduire les pires antisémites du monde arabe, les flatte et les réconforte dans leur haine. Là où un vrai chef d’État aurait le courage d’exiger des partenaires arabes un rejet clair de la propagande islamiste, un travail de mémoire, une ouverture vers une coexistence sincère — Macron choisit de caresser les haines, de légitimer les discours les plus radicaux. Comme l’extrême gauche, il prétend aider les Palestiniens mais en réalité, il les enchaîne à leurs démons.
La paix sans Israël ? Une farce dangereuse
Et la preuve ultime : Macron parle de paix avec ceux qui rêvent de la destruction totale d’Israël. Il affiche fièrement ses appels à Doha, au Caire, à Damas ou à Ramallah. Mais il évite de parler avec le Premier ministre des premiers concernés : Israël. Il prétend œuvrer pour la paix sans même le consulter. Il s’imagine bâtisseur d’un accord, alors qu’il méprise la seule démocratie de la région, et glorifie toutes les autres autocraties de la région.
Une diplomatie de l’aveuglement, ou de la trahison
C’est plus que de la haine : c’est de l’incompétence. Aucune paix ne se construira sans Israël. Aucune dynamique sérieuse ne pourra voir le jour sans les États-Unis. Si Macron l’ignore, c’est qu’il est inapte à comprendre les réalités du conflit et du Moyen-Orient. S’il le sait et qu’il agit sciemment, alors il est dangereux.
Macron, l’allié objectif des prêcheurs de haine
Dans tous les cas, il n’est ni un ami de la paix, ni un ami des peuples. Il est devenu, consciemment ou non, l’allié des prêcheurs de haine.