Depuis Daech en Syrie, nous avons vu comment les islamistes traitent les femmes : des Yézidies réduites en esclavage, des Juives israéliennes brutalement attaquées le 7 octobre, et aujourd’hui des Kurdes ciblées par des groupes rebelles syriens à tendance islamiste soutenus par la Turquie.
Ces atrocités ne sont pas des actes isolés, mais les signes d’une brutalité systémique, profondément ancrée dans une idéologie islamiste où guerre et extrémisme se nourrissent de violence, de domination et de haine.
Les mêmes forces islamistes, soutenues par l’Iran, la Turquie ou le Qatar -chaque faction ayant ses propres sponsors – prétendent mener des guerres au nom de la “libération de la Palestine”, une terre pourtant historiquement juive.
Pourtant, ils refusent catégoriquement l’autodétermination des Kurdes, tout comme celle des Juifs.
Pourquoi ?
Parce que leur véritable objectif n’est pas la libération des peuples, mais l’imposition d’un califat islamiste.
Sous prétexte de défendre les opprimés, ces groupes poursuivent une idéologie visant à effacer toute diversité ethnique et religieuse dans la région.
Je ne suis pas kurde. Je suis un Syrien, issu de deux parents de communautés complètement antagonistes, et j’ai vu de près les ravages des conflits religieux et ethniques en Syrie. Pourtant, un fait demeure : la souffrance kurde est systématiquement ignorée, et leur droit à l’autodétermination, bien que soutenu par leur histoire et leurs plus de 50 millions de personnes, est sans cesse nié.
Les doubles standards sont flagrants.
Ceux qui soutiennent bruyamment la cause palestinienne ferment les yeux :
- Sur les massacres des femmes kurdes.
- Sur les violences contre les femmes juives.
- Sur l’esclavage des femmes yézidies.
Ce qu’ils défendent n’est pas la justice, mais une vision oppressive et rétrograde de la région, où les Kurdes, les chrétiens et les Juifs sont tous des cibles. Leur projet n’est pas la libération des peuples, mais l’instauration d’un califat islamiste destiné à écraser toute voix discordante. Ils ont été essayé avec Daech. Ils risque de le réussir encore aujourd’hui si la communauté internationale et l’opposition syrienne ne sont pas fermes et vigilantes.
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Et pendant ce temps, la gauche extrémiste française continue de s’allier, de justifier et de défendre ces mêmes forces qui oppriment les femmes au Moyen-Orient.
Sous prétexte de défendre une cause qu’ils ne comprennent que partiellement, ils ferment les yeux sur les violences systémiques et soutiennent, de facto, ceux qui réduisent les femmes au silence et les privent de leur dignité.
Cette trahison des valeurs féministes et universelles alimente une idéologie destructrice qui vise non à libérer les peuples, mais à les asservir.
Faraj Alexandre Rifai