Je suis heureux de vous annoncer ma participation à la mini-série réalisée avec @agirensemblefr. Chaque @EloiseMaillot me retrouvera pour une interview exclusive.
Pour ce premier épisode, je reviens, parle de l’endoctrinement que j’ai subi en Syrie.
Se reproduit-il de la même manière en France.
En Syrie, l’endoctrinement se manifestait de manière omniprésente et systématique : par l’éducation scolaire, qui nous imposait une vision de l’Histoire entièrement biaisée ; par les médias, qui diffusaient en boucle un narratif hostile à Israël ; et même par les séries télévisées, qui dépeignaient les Israéliens sous un jour monstrueux. À cela s’ajoutaient les prêches religieux quasi quotidiens et un discours social antisémite assumé.
On finissait par absorber cette idéologie et cette haine anti juifs sans même en être pleinement conscient
En France, un processus d’endoctrinement repose sur des mécanismes similaires : des discours extrémistes, souvent à la limite de l’antisémitisme, sont martelés en boucle par certains responsables et partis politiques, qui installent un faux narratif en relayant les revendications des mouvements palestiniens les plus radicaux.
On raconte aujourd’hui en France le même récit qui a empoisonné les rues arabes depuis la création d’Israël : « L’État d’Israël est un régime colonialiste, oppresseur et criminel. »
Mais c’est déjà un mensonge. Parler de « régime » au lieu de « démocratie » est une falsification.
Certains députés de La France Insoumise reprennent ce discours mot pour mot, qualifiant Israël de régime d’apartheid, génocidaire, ou raciste.
Ils vont même jusqu’à affirmer qu’Israël aurait « provoqué » ou « laissé faire » les attaques du 7 octobre pour justifier une guerre contre les Palestiniens de Gaza.
C’est exactement le même narratif mensonger qu’on m’a inculqué en Syrie depuis des décennies : « Israël tue les Palestiniens pour leur voler leurs terres. »
Thomas Portes, par exemple, a déclaré qu’Israël aurait laissé faire pour chasser les Gazaouis.
Quelle différence entre l’endoctrinement que j’ai reçu et ce que j’entends aujourd’hui de la bouche des députés de LFI ?
Aucune.
Cette extrême gauche devient aussi le relais des islamistes, adoptant et amplifiant leurs chiffres et leurs mensonges.
Un exemple : les chiffres du Hamas. Les députés de La France Insoumise les relayent en boucle, sans jamais remettre en question leur fiabilité ni la version du Hamas.
Souvenez-vous : à peine quelques jours après le pogrom du 7 octobre, avant même que la moindre riposte israélienne prenne de l’ampleur, Rima Hassan parlait déjà de « génocide. »
Cette stratégie, bien orchestrée par le Hamas et ses soutiens comme l’Iran, vise à délégitimer Israël en l’accusant de crimes avant même qu’il n’ait eu le temps de répondre aux atrocités subies. Rima Hassan et ses camarade Lfi ont tout simplement relayé les éléments de langage de cette stratégie
En France, cet endoctrinement se propage à travers des relais médiatiques comme AJ+ en français, qui diffuse de fausses informations conduisant à la haine d’Israël et des Juifs.
Cette chaîne est souvent relayée par des députés de La France Insoumise. L’objectif est clair : transmettre à la jeunesse française les mêmes éléments de langage que ceux sur lesquels j’ai grandi en Syrie.
Il y a aussi des influenceurs et, surtout, les réseaux sociaux, qui diffusent ces éléments de langage pour endoctriner une jeunesse qui ne connaît rien au Moyen-Orient.
L’objectif est évident : imprégner cette jeunesse d’une haine d’Israël, d’une animosité envers les Juifs, et d’un rejet catégorique de l’État israélien, en le présentant comme un régime oppresseur, colonialiste ou d’apartheid.
Ce qu’ils ont réussi à faire depuis plus de 75 ans dans le monde arabe, ils s’efforcent désormais de le reproduire ici, en Occident, avec de nouvelles méthodes.
On reprend une vieille chanson, on en fait un clip moderne, et on la fait fredonner par des figures connues, parfois érigées en icônes pour enflammer les foules, comme Rima Hassan.
Ainsi, ils endoctrinent notre jeunesse.
Faraj Alexandre Rifai