Derrière le slogan « Free Palestine », on veut nous faire croire à un engagement humanitaire. Mais, pour une partie importante de ses adeptes en Occident comme dans le monde arabe, ce mot d’ordre cache une obsession ancienne : effacer Israël et nier au peuple juif le droit à l’autodétermination. En tant que Syrien, qui a grandi dans cette rhétorique, je connais les codes et le mensonge.
La haine des Juifs avant l’amour des Palestiniens
En Europe, on ne crie pas aussi ouvertement qu’à Amman — où Rima Hassan a défilé — « Mort aux Juifs ». Alors on s’invente un paravent : Free Palestine.
Je l’ai toujours dit, et je le maintiens : pour beaucoup de militants pro-palestiniens en Occident, ce n’est pas l’amour des Palestiniens qui les mobilise, mais la haine des Juifs.
S’ils voulaient réellement défendre les Palestiniens, ces pseudo-humanistes commenceraient par combattre les islamistes qui violent des femmes, massacrent des civils juifs et entraînent Gaza dans la ruine. Mais lisez leurs publications : derrière le vernis humanitaire, toujours la même obsession — effacer Israël, nier au peuple juif le droit d’être maître de son destin et enraciné sur sa terre.
« Free Palestine » n’est pas un appel à la paix. C’est un mot de passe pour une guerre totale contre l’autodétermination juive. Oui, il faut défendre les droits des Palestiniens, mais ceux qui ne condamnent jamais les terroristes, même lorsqu’ils assassinent des Palestiniens, montrent que leur priorité est ailleurs : nourrir leur haine des Juifs.
Mon regard de Syrien
Je connais cette rhétorique. Je connais cette haine d’Israël et des Juifs par défaut, quoi que fasse Israël. En Syrie, on nous apprenait à maquiller notre haine derrière des mots nobles : « droits des Palestiniens ». En réalité, nous les méprisions et les opprimions chez nous.
Cet « humanisme » servait à justifier les crimes les plus monstrueux, y compris contre des nourrissons juifs. J’ai entendu une communiste syrienne dire : « Si je vois un enfant juif mourir devant moi, je ne le sauverai pas ». Humanisme ?
Ce discours, je le retrouve aujourd’hui dans les rangs de LFI et de leurs sympathisants : des gens qui justifient le pire au nom de la « résistance ».
Le vrai projet
Dans le monde arabe comme dans la gauche occidentale, la « libération » de la Palestine n’est pas un projet de coexistence, mais un projet d’éradication.
Quand Rima Hassan, Caron, Portes ou d’autres antisémites affirment que « le 7 octobre a commencé en 1947 », comprenez bien : ce ne sont pas les territoires de 1967 qu’ils veulent « libérer », c’est toute la Palestine historique. C’est la charte du Hamas : anéantir Israël.
C’est ainsi qu’on a fabriqué au Moyen-Orient des générations obsédées par la disparition d’Israël. Et je retrouve aujourd’hui en France le même mécanisme qui a empoisonné les nôtres.
Un faux discours humanitaire
Derrière « Free Palestine », je reconnais le même mensonge : un discours qui prétend défendre les innocents, mais qui refuse toute solution de réelle coexistence, car le but est ailleurs — prolonger la guerre jusqu’à l’effacement du Juif.