La décision d’Emmanuel Macron de reconnaître unilatéralement un État palestinien, en septembre prochain à l’ONU, n’est pas un geste de paix. C’est un acte grave. Une faute politique, morale et historique. Et surtout, un coup porté à Israël, aux victimes du 7 octobre, à la lutte contre l’islamisme, et à la crédibilité de la France.
Depuis deux ans, nous combattons la rhétorique victimaire, les slogans simplistes et les compromissions de l’extrême gauche. Nous dénonçons leur alignement sur les positions du Hamas, leur haine obsessionnelle d’Israël, leur silence complice face au terrorisme. Et voilà que le président de la République vient exaucer, point par point, tous leurs vœux. Il applique leur programme. Il légitime leur stratégie.
Macron : le porte-parole rêvé du Hamas
Le Hamas est en liesse. Il a obtenu ce qu’il voulait : une reconnaissance internationale de la cause qu’il prétend incarner, malgré les massacres, les viols, les enlèvements du 7 octobre. Malgré les otages toujours entre ses mains, son refus de désarmer et les roquettes toujours tirées sur Israël.
Emmanuel Macron vient de leur offrir le plus beau des cadeaux. Et il le fait avec une arrogance glaçante. Il avait promis que la reconnaissance d’un État palestinien serait conditionnée à la libération des otages et à la reddition du Hamas. Aucune de ces conditions n’est remplie. Il ment. Il se renie. Et il se soumet.
Une reconnaissance inutile — mais un symbole désastreux
Soyons lucides : il n’y aura pas d’État palestinien demain. Tout le monde le sait. Mais ce geste ne vise pas la réalité. Il vise le symbole. Or le symbole est clair : c’est une prime au terrorisme. Une légitimation implicite de la barbarie. Une insulte aux victimes israéliennes, aux familles endeuillées, aux otages oubliés.
Le message est effroyable : la haine des Juifs, les pogroms, les appels à l’anéantissement d’Israël finissent par payer. Le Hamas peut remercier le président français : il vient d’obtenir par la diplomatie ce qu’il a échoué à obtenir par le sang.
Une complicité assumée avec les islamistes
Emmanuel Macron a été le premier chef d’État occidental à accueillir à l’Élysée le chef islamiste syrien Joulani, cousin idéologique du Hamas. Il multiplie les courbettes devant le Qatar, grand financier des Frères musulmans. Et maintenant, il reconnaît un État entre les mains des héritiers de Yasser Arafat et des supplétifs de Téhéran.
Ce n’est pas un hasard. Ce n’est pas une erreur. C’est une stratégie. Macron ne combat pas l’islamisme : il l’invite à la table du concert des nations. Il ne soutient pas la paix : il légitime ceux qui s’y opposent avec acharnement. Il n’est pas neutre : il est aligné.
La France déshonorée
En agissant ainsi, la France perd son autorité morale. Elle n’est plus un artisan de paix : elle devient le relais des pires régimes. Elle n’est plus l’amie des peuples du Moyen-Orient : elle en devient l’ennemie. Alliée des islamistes, complice des terroristes.
Car ce dirigeant que la France s’apprête à reconnaître — que l’on appelle « président » de l’Autorité palestinienne — est un corrompu, un négationniste, un financeur d’organisations terroristes. Y compris contre des Français tués ou enlevés. Et pourtant, c’est à lui que la République remet une lettre de reconnaissance officielle.

À droite, rompre avec Macron devient un devoir
J’adresse ici un message clair aux élus de droite : vous ne pouvez pas vous dire attachés à Israël, à la laïcité, à la sécurité, à la lutte contre l’islamisme — et en même temps continuer à soutenir Emmanuel Macron.
Bravo à Caroline Yadan, dont la parole courageuse et lucide tranche avec le silence ou la soumission ambiante. Ce sursaut doit faire école.
La droite républicaine ne peut plus tergiverser. Elle doit rompre immédiatement avec cette frange de la Macronie qui épouse les rhétoriques de LFI, adopte les revendications du Hamas, et insulte la mémoire des victimes du 7 octobre.
Macron ne fait plus semblant : il fait du Mélenchon.
La seule différence ? Il le fait depuis l’Élysée.
Une paix de façade, au service du Qatar
L’arnaque Macron-Barrot consiste à parler de « paix » pour mieux servir les intérêts du Qatar. À prétendre qu’il faut un État palestinien pour obtenir la reconnaissance d’Israël. Quel cynisme. Quel aveuglement.
Les Accords d’Abraham ont prouvé le contraire. Des pays arabes — Émirats, Bahreïn, Maroc — ont tendu la main à Israël sans attendre. Qui a torpillé cette dynamique ? Le Hamas, soutenu par Doha et Téhéran. Les amis de Paris.
Relancer la paix avec ceux qui la sabotent
Et aujourd’hui, Macron prétend relancer un processus de paix en s’appuyant sur ceux qui le sabotent depuis toujours. Il impose des leçons de morale aux Israéliens. En même temps, il ne dit rien de la culture de mort qui imprègne les territoires palestiniens, ni du rôle de l’UNRWA, financée par la France, dans la perpétuation de la haine.
Ce n’est pas de la diplomatie. C’est de l’opportunisme.
Ce n’est pas de l’humanisme. C’est de la lâcheté.
Ce n’est pas de la paix. C’est de la capitulation morale.
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Reconnaître un « État palestinien » dirigé par des islamistes et des corrompus, au lendemain du plus grand pogrom antisémite depuis la Shoah, ce n’est pas faire avancer la paix. C’est piétiner les victimes, offrir une victoire aux bourreaux, affaiblir les démocraties, et renforcer les régimes de la haine.
J’appelle tous ceux qui se disent encore lucides, de droite ou de gauche, croyants ou laïques, Juifs, Arabes, chrétiens, athées — à dire non. Non à la confusion morale, à la soumission stratégique et à cette politique indigne.
La paix ne se construit pas sur le mensonge, la haine ou l’opportunisme.
Elle se construit sur la vérité, le courage et la justice.
Et ce 24 juillet, Emmanuel Macron a trahi ces trois piliers.