Ce n’est pas la paix qu’ils veulent, c’est la disparition d’Israël
Dans le tumulte du conflit israélo-palestinien, une figure récurrente revient dans les débats occidentaux : celle du « militant pour la paix ». Pourtant, une partie non négligeable de ces activistes, israéliens comme palestiniens, comme occidentaux comme arabes, se révèle être davantage un frein qu’un pont pour la paix et la coexistence.
Pourquoi ?
Parce qu’ils refusent d’affronter le cœur du problème : le rejet viscéral, radical, profond et systématique du droit à l’existence même d’un État juif.
La paix impossible sans reconnaissance mutuelle
Le point de blocage fondamental, trop souvent occulté, est le refus d’une majorité de Palestiniens — et plus largement de nombreuses populations arabes et musulmanes — d’admettre une vérité simple : les Juifs sont un peuple autochtone du Moyen-Orient. Leur retour sur la terre d’Israël ne relève pas d’une colonisation étrangère, mais d’un retour historique. Et leur volonté de vivre en paix dans un État à majorité juive n’est pas une lubie passagère, mais un droit légitime, forgé dans l’histoire, la mémoire et la souffrance.
Or, tant que cette réalité sera niée, aucune initiative de paix ne pourra être sincère, durable ou crédible. On ne construit pas la paix avec ceux qui refusent que vous existiez. Vous ne pouvez pas coexister avec ceux qui rejettent votre existence.
Le rejet comme système
Depuis 1948, ce rejet a pris des formes multiples : guerres ouvertes, attentats, endoctrinement scolaire, récits falsifiés, négation du lien entre les Juifs et Jérusalem.. une véritable culture de la haine. Un véritable endoctrinement. Il ne s’agit pas simplement de désaccords politiques ou territoriaux, mais d’un refus identitaire et idéologique : celui de reconnaître aux Juifs le droit d’exister en tant que peuple souverain.
C’est pourquoi toute tentative d’expliquer le conflit uniquement par l’occupation, les checkpoints ou la colonisation revient à inverser la cause et la conséquence. Le rejet n’est pas né de la guerre de 1967 : il la précède. Il n’est pas le fruit de l’échec d’Oslo : il l’a provoqué. Il n’est pas une réaction au mur de séparation : il a justifié sa construction.
Une victoire de la détermination
Face à cela, Israël a montré une résilience que peu de nations auraient pu avoir. Guerre après guerre, attaque après attaque, le peuple juif a réaffirmé sa volonté inébranlable de rester sur cette terre. Non par esprit de conquête, mais parce qu’il n’a nulle part ailleurs à appeler « chez lui ». Et parce que chaque tentative de l’en déloger renforce sa détermination.
Ceux qui parlent de paix doivent donc commencer par poser les mots justes : il n’y aura pas de solution sans reconnaissance de l’indigénéité juive, sans acceptation d’un État d’Israël légitime et permanent. Tout le reste n’est que théâtre diplomatique et dramatique.
Pour une paix lucide
Le véritable militant de la paix aujourd’hui n’est pas celui qui répète les slogans creux et les accusations unilatérales qui ont empoisonné des générations entières depuis des décennies. C’est celui qui a le courage de nommer le vrai problème : le rejet arabo-musulman de la légitimité juive sur cette terre de leurs ancêtres. C’est celui qui tend la main, mais sans courber l’échine. Celui qui rêve de réconciliation, mais les yeux ouverts.
Tant que cette vérité de base ne sera pas reconnue, les « militants de la paix » resteront les complices involontaires d’un conflit qu’ils prétendent combattre.