J’ai grandi entre deux camps opposés en Syrie. Du côté de mon père, une famille sunnite, et de ma mère, une famille alaouite, proche des chiites. La haine entre ces deux communautés était si forte qu’elle surpassait presque leur mépris du diable lui-même. J’ai vu cette haine de près, un conflit qui ne se limitait pas à des divergences idéologiques ou théologique.
C’était une véritable guerre sanglante.
Dans les années 80, je me souviens comment les Frères musulmans, mus par une idéologie radicale, assassinaient des intellectuels, des médecins, des étudiants, des généraux, des journalistes syriens simplement parce qu’ils étaient alaouites. Ils semaient la terreur et la mort.
Le régime d’Assad, un président issu de la communauté alaouite, a répondu avec une brutalité égale, rasant la ville de Hama dans un bain de sang.
J’ai vécu au milieu de ce déchirement, et je connais profondément l’antagonisme qui déchirait ces deux camps, sunnites et chiites.
Pourtant, ce qui semblait autrefois impossible est devenu réalité aujourd’hui : les Frères musulmans sunnites et les milices chiites comme le Hezbollah, soutenus par l’Iran et le Qatar, sont désormais des alliés.
Leur point commun ? L’antisémitisme, la haine d’Israël, et le désir des mollahs iraniens de dominer et de détruire Israël et le Moyen-Orient.
Ensemble, ils forment une alliance toxique qui empêche toute avancée durable vers la paix.
Avant le 7 octobre 2023, Israël et l’Arabie saoudite étaient sur le point de franchir une étape historique avec l’expansion des Accords d’Abraham. Ces accords devaient être un moment décisif, unissant d’anciens rivaux pour bâtir un avenir commun. Un nouveau Moyen-Orient.
Mais l’Iran, soucieux de ne pas perdre son influence régionale, a libéré ses chiens de guerre, le Hamas et le Jihad islamique palestinien, le Hezbollah et les Houthis déclenchant de nouvelles vagues de terreur. Les ennemis d’hier se sont coalisés autour du diable iranien.
L’Iran veut remodeler la région selon ses propres intérêts, à travers la destruction.
Rappelons que sans le Hamas, les soldats israéliens n’auraient pas besoin d’entrer dans Gaza. Rappelons que sans le Hezbollah, ils n’auraient pas besoin de traverser la frontière libanaise.
Ces deux groupes, l’un sunnite et l’autre chiite, sont main dans la main pour maintenir la région dans un état de guerre permanent.
Leur alliance avec l’Iran représente une menace non seulement pour Israël, mais pour toute tentative de paix dans la région. Tant que ces forces agissent, la paix sera impossible.
La solution : il faut mettre fin à leur emprise maintenant.
Libérer Gaza du Hamas, libérer le Liban du Hezbollah, libérer tout le Moyen-Orient de l’influence des mollahs iraniens. Et surtout, libérer la région de l’antisémitisme, cette haine mortifère qui nourrit ces alliances toxiques.
C’est ainsi que la stabilité pourra revenir, et que les peuples du Moyen-Orient pourront enfin vivre en paix.