À force de relayer la propagande des terroristes et des islamistes, de reprendre leurs discours et de normaliser leurs rhétoriques, nous assistons à une dangereuse banalisation de leurs idéologies qui mettent en danger les fondements mêmes de nos sociétés libres et démocratiques.
Cette complaisance répétée n’est pas sans conséquences : elle ouvre grand les portes à des vagues de violence imprévisibles, comme celles que nous observons aujourd’hui en Europe et ou aux Etats Unis.
Relayer la propagande du Hamas : une légitimation inconsciente ou délibérée ?
Depuis le 7 octobre 2023, une campagne de relais de la propagande du Hamas s’est déployée. Avant même la riposte israélienne, l’extrême gauche, comme Rima Hassan, parlait déjà de “génocide”, preuve d’une stratégie savamment orchestrée par ceux qui ont planifié le pogrom : diffuser les éléments de langage des terroristes avant même l’éclatement de la guerre.
En adoptant des termes comme “génocide” ou “nettoyage ethnique”, certains se font non seulement les porte-voix d’une rhétorique mensongère, mais deviennent des complices objectifs des mouvements islamistes et terroristes.
En outre, déguiser les actes terroristes en “résistance” et minimiser leurs exactions déshumanise les victimes tout en confortant ces groupes dans leur perception d’une légitimité morale.
Le piège de la “solution à deux États” : récompenser la violence ?
Proposer la solution à deux États comme une réponse automatique après un pogrom qui a révélé un niveau extrême de haine et de violence revient de facto à récompenser la terreur des terroristes.
Je l’ai toujours dit : les Palestiniens sont très loin d’être prêts. Leur accorder un État aujourd’hui, c’est non seulement récompenser une culture de la violence, mais aussi “garantir” des dizaines de pogroms à venir.
Ce n’est pas le principe d’améliorer la vie des Palestiniens qui est en cause, mais la manière dont cette proposition est avancée, ainsi que son timing, sans exiger en contrepartie la moindre remise en question des factions islamistes. Cela envoie un signal désastreux : la violence paie.
Des alliances troublantes : le Qatar, Damas, le Hezbollah
Recevoir en grande pompe l’émir du Qatar, qui finance les Frères musulmans et les organisations terroristes responsables du pogrom du 7 octobre, revient à ouvrir grand la porte à l’entrisme islamiste que l’on prétend combattre.
Quand on sait que les investissements qataris promis en France sont ciblés sur l’éducation, l’enseignement et la culture, on comprend mieux la stratégie : légitimer un islamisme insidieux. Merci Macron…
Dépêcher des émissaires pour rencontrer les leaders islamistes à Damas, et être le premier à ouvrir son ambassade à Damas sans aucune condition préalable légitime ces régimes et groupes responsables d’actes terroristes. Je ne sais pas qui conseille la politique étrangère de M Macron, mais c’est le b. a.-ba
Ne pas nommer le Hezbollah, pourtant reconnu comme une organisation terroriste, dans le discours d’un Président de la République, traduit une peur de nommer le mal, désigne une complicité, qui va à l’encontre même des intérêts des Libanais.
Si en plus, traiter Israël — victime de tirs de missiles quotidiens — de “barbare” c’est extrêmement garve. Cela illustre une déconnexion absolue, pour ne pas dire une complicité morale.
Toutes ces omissions contribuent à inverser la charge de l’accusation, où les victimes deviennent les criminels et les terroristes, les héros.
L’omission du terme “islamiste” : une cécité dangereuse
Refuser de nommer l’idéologie derrière ces actes revient à en nier les racines. L’islamisme n’est pas un courant religieux ; il n’est pas l’islam. C’est une idéologie politique totalitaire visant à instaurer un pouvoir absolu au nom de la religion.
Ne pas le nommer, c’est refuser de comprendre et d’affronter la gravité de cette menace.
Les conséquences inévitables
À force d’accumuler concessions et naïveté, il devient difficile de s’étonner de la montée des attentats et de la violence en Occident. Cette permissivité et cette passivité envoient un message clair aux islamistes : l’Occident peut être manipulé, et ses valeurs exploitées contre lui-même.
Un impératif : sortir de la complaisance
Il est urgent de briser cette spirale de naïveté et de concessions. Face à des menaces existentielles, seule une posture claire, ferme et lucide permettra de protéger nos valeurs et nos sociétés.
Relayer des discours mensongers, céder sans contrepartie ou éviter de nommer l’ennemi pour ce qu’il est ne fait qu’aggraver les problèmes. Le temps n’est plus à la complaisance, mais à la responsabilité.