Il faut oser le dire : les prétendus « amis de la cause palestinienne » sont les meilleurs alliés du Hamas. Chaque fois que des Gazaouis sont tués ou affamés… par le Hamas lui-même, ils restent muets. Pas un mot de Thomas Portes, pas une condamnation d’Aymeric Caron, pas un tweet d’indignation de Rima Hassan, encore moins d’Emmanuel Macron. Pour eux, un seul coupable : Israël.
Hier encore, des Gazaouis affamés ont pris d’assaut un entrepôt rempli de nourriture, caché par le mouvement terroriste. Le Hamas a tiré sur eux. Il a tué ses propres frères de sang. Silence des pro-palestiniens de salon, ces donneurs de leçons, de gauche, du centre, d’extrême gauche ou d’extrême centre, tous fanatisés par leur haine d’Israël. Pas un mot. Pas une condamnation.
C’est la preuve : leur indignation n’est qu’un alibi. Car condamner le Hamas, c’est admettre que le mal n’est pas toujours là où ils fantasment, là où ils placent leur haine : en direction d’Israël.
Pendant ce temps, la situation évolue. Le Hamas est militairement affaibli, presque à genoux par rapport à sa force de 2023. Les Gazaouis commencent à se révolter. Des manifestations éclatent contre les islamistes.
Pour la première fois depuis des années, l’aide humanitaire échappe au contrôle du Hamas. Des camions entrent enfin, sans être détournés ni vendus au marché noir pour enrichir les chefs islamistes. Moment fragile, mais moment porteur d’espoir.
Théoriquement, ils devraient s’en réjouir, au nom de l’intérêt des Palestiniens. Que nenni. On dirait que leur indignation ne sert qu’à sauver le Hamas.
Alors que faudrait-il faire ? Soutenir ces Gazaouis qui osent dire non au Hamas. Aider Israël à se débarrasser de ces terroristes. Inonder Gaza d’aide humanitaire, sans passer par le Hamas, pour le priver de son emprise, lui retirer la famine comme outil de pouvoir. Exiger la libération des otages avant toute concession politique. Aider Israël plutôt que de l’accabler. C’est pour le bien des Palestiniens.
Car ceux qui plaident pour la reconnaissance d’un État palestinien aujourd’hui, à ce moment précis de l’effondrement du Hamas, sans attendre la libération des otages et le désarmement des islamistes comme préalable à toute discussion d’un éventuel avenir politique, ne font que renforcer le Hamas. Rien que d’en parler, à la place d’Israël, c’est déjà capituler devant le Hamas.
Ils tendent une bouée de sauvetage au moment même où le Hamas est en train de sombrer.
Le Hamas est un boulet pour les Palestiniens. C’est lui qui a transformé Gaza en prison à ciel ouvert, en enfer sur terre. C’est lui qui se sert des civils comme boucliers, qui tire depuis des écoles, qui détourne l’aide humanitaire pour financer ses tunnels et ses roquettes. Ceux qui refusent de voir cette réalité sont soit aveugles, soit complices.
Avez-vous entendu ces pro-palestiniens dénoncer cette vérité, une seule fois ? Même la diplomatie française y sombre. Seule la haine d’Israël compte. Pas l’intérêt des Palestiniens.
Il est temps d’en finir avec le Hamas. Vite. D’abord. Avant tout. Avant même de parler d’un État. C’est le seul chemin pour éviter d’autres massacres.
Un autre leadership palestinien est possible : un leadership qui ne soit pas fanatique, pas corrompu, pas obsédé par la destruction d’Israël. Pas né de la haine d’Israël. Pas le fruit d’un pogrom.
Ce n’est pas naïf. C’est une urgence. C’est une nécessité.
Le Hezbollah est affaibli, l’axe iranien vacille, même la Syrie, autrefois hostile, discute de paix avec Israël.
Alors pourquoi faudrait-il encore sauver le Hamas ?
En réalité ces pro palestiniens de salon ne font que prolonger l’agonie des Gazaouis sous le joug islamiste.
Il faut cesser de jouer les idiots utiles.
Cesser de relayer la propagande des terroristes.
Cesser d’être les complices du Hamas.
C’est maintenant qu’il faut choisir : la liberté des Gazaouis ou la survie du Hamas.
Mais qu’on ne vienne plus pleurer des larmes de crocodile sur les Palestiniens tout en refusant de dénoncer leurs véritables bourreaux : les islamistes du Hamas et leurs soutiens dans nos démocraties.