Ma mère était étudiante à l’université de Damas, en Syrie, dans les années 1950. À cette époque, les femmes étaient nombreuses à poursuivre des études universitaires. Les femmes voilées étaient en minorité et souvent mal perçues. Dans sa promotion, une seule femme portait le hijab. Fait marquant : après deux ans d’études, elle avait retiré son voile et, des années plus tard, elle est même devenue la première ministre femme de la Culture.
À cette époque, l’influence des Frères musulmans était limitée. Toutefois, progressivement, à partir des années 1970-1980, leur idéologie a commencé à s’implanter dans la société syrienne. Les universités ont vu affluer de plus en plus de femmes voilées, soutenues et même financées par les frères musulmans, ce qui a préoccupé les féministes et les communistes syriens.
Ceux-ci critiquaient l’inaction du régime syrien face à la montée de cette idéologie dans la société et les institutions éducatives. Le régime, jouant un double jeu, tentait de ménager la mouvance islamiste sunnite tout en affirmant la combattre.
En 1982, cette situation a culminé avec des actions armées des Frères musulmans, marquées par des attentats et des assassinats. La réplique du régime a été aussi brutale : la ville de Hama, bastion de l’organisation islamiste à l’époque, a été rasée.
Cependant, le mal était déjà fait. La gauche progressiste syrienne a vu ses avertissements se confirmer : l’islamisation d’une partie de la société syrienne a engendré des divisions communautaires profondes, ainsi la multiplication pharamineuse du port du voile.
Aujourd’hui, les répercussions de ces dynamiques se font encore sentir en Syrie, exacerbées par des décennies d’interactions complexes entre l’islamisme et le régime.
Aujourd’hui, les Frères musulmans semblent désormais lorgner vers l’Europe, cherchant à y diffuser leur idéologie et semer le chaos, comme ils l’ont fait en Syrie en Égypte et dans le monde arabe, et nous restons impuissants. Ils sont soutenus par une extrême gauche naïve, devenue complice des pires obscurantistes qu’elle prétendait autrefois combattre. Ils sont surtout financés par le Qatar à qui nous déroulons des tapis rouges et nous cédons notre indépendance.
NE LES LAISSEZ PAS FAIRE.
S’IL VOUS PLAÎT,
ÉCOUTEZ-NOUS.
NE SOYEZ PAS NAÏFS.
ILS VEULENT VOTRE MORT.
Quiconque vote pour cette gauche devient de facto complice des islamistes qui souhaitent sa propre destruction.
ÉCOUTEZ-NOUS.