La France accueille des Gazaouis liés au Hamas, sans filtre idéologique. Une imprudence qui transforme l’asile en vecteur de haine antirépublicaine.
Le 11 juillet 2025, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) a accordé pour la première fois en France le statut de réfugiés aux Gazaouis, au motif que les Palestiniens de Gaza seraient « persécutés à raison de leur nationalité » par l’armée israélienne. Cette décision, désormais jurisprudentielle, marque un tournant. Juridiquement, politiquement, idéologiquement, elle ouvre une brèche. Derrière l’apparente rigueur juridique, c’est une lecture partiale du conflit israélo-palestinien, un renversement moral et un aveuglement stratégique qui se profilent.
Une lecture biaisée d’un conflit complexe
Qualifier les actions israéliennes à Gaza de « persécutions » à raison de la nationalité revient à nier volontairement le contexte : une guerre imposée à Israël par une organisation terroriste islamiste, le Hamas, qui transforme les civils en boucliers humains, les écoles en arsenaux, les hôpitaux en bunkers. Ce jugement entérine le récit victimaire d’un peuple persécuté sans jamais nommer ses bourreaux, ni l’endoctrinement de masse orchestré depuis l’enfance.
L’appareil judiciaire français reprend ici, sans esprit critique, la rhétorique de l’UNRWA ou de la propagande islamiste : une vision dans laquelle Israël est coupable par essence, et les Palestiniens toujours innocents, même lorsqu’ils soutiennent activement ou passivement un régime totalitaire.
La France, nouveau sanctuaire pour les proches du Hamas ?
Cette décision judiciaire n’est qu’un volet du problème. En parallèle, la France, par le biais du Quai d’Orsay, a ouvert ses portes à plusieurs centaines de Gazaouis — sans contrôle réel ni transparence sur les critères de sélection ni examen rigoureux des profils. En avril 2025, 174 Gazaouis ont été accueillis sur notre sol. Certains parle de la famille de Moussa Abou Marzouk, haut dirigeant du Hamas, qui aurait fait partie de ce contingent. Il faudrait enquêter car la France ne doit pas être le réceptacle et l’abri des terroristes ni de leurs proches.
Ces réfugiés ne sont pas tirés au sort. Ils sont triés. Or, à Gaza, nul ne sort sans l’aval du Hamas. En réalité, ce sont souvent des proches du pouvoir islamiste — parfois directement liés aux milieux djihadistes — qui obtiennent les laissez-passer. La France croit accueillir des victimes. Elle héberge parfois les héritiers idéologiques des bourreaux.
Le cas de Nour Atalla
Le cas de Nour Atalla illustre cette dérive. Accueillie en France, cette étudiante a reçu une bourse pour étudier à Sciences Po Lille, s’est vue octroyer un visa et surtout un prix d’institution française en 2023, alors que ses publications antérieures révélaient une fascination assumée pour Hitler, un soutien explicite au Hamas et une promesse de meurtre aux Juifs. Comment la France peut ainsi récompenser les porte paroles de l’horreur ? Un fait aggravant : elle est la nièce d’Ayoub Ahmed Atallah, garde du corps personnel de Sheikh Yassine, fondateur du Hamas. Cet arbre généalogique, les positions et publications assumées de cette étudiante, cela ne vaudrait-il pas culpabilité aux yeux de certains fonctionnaires de la diplomatie française ? Cela aurait dû appeler, au minimum, à la vigilance. Or tout semble avoir été effacé, ignoré, minimisé.
La justice n’avait pas encore tranché sur l’asile politique que cette jeune femme bénéficiait déjà du soutien du réseau institutionnel français à Gaza et à Jérusalem. Le Quai d’Orsay et ses relais locaux lui ont déroulé le tapis rouge, alors qu’elle incarnait, à travers ses propos publics, l’inverse absolu des valeurs républicaines.
Le paradoxe arabe : pourquoi eux ferment leurs portes
Alors que la France ouvre les siennes, les pays arabes voisins, eux, renforcent les leurs. L’Égypte verrouille Rafah, la Jordanie n’accepte qu’un quota minimal de blessés sous pression américaine, les monarchies du Golfe gardent le silence. Pourquoi ? Parce qu’ils connaissent les risques. Ils savent ce que signifie l’importation d’un conflit islamisé et idéologisé, avec ses réseaux, ses discours, ses implications internes. La France, elle, se pense plus forte que l’expérience régionale.
Gaza : des camps de réfugiés sur leur propre terre
À Gaza, des Palestiniens vivent… dans des camps de réfugiés palestiniens. Cette absurdité géopolitique, entretenue par l’UNRWA, n’a qu’un objectif : prolonger le statut de victime, entretenir le ressentiment, et nourrir la haine. À l’école, les enfants apprennent à haïr Israël, à glorifier les « martyrs », à nier l’existence de l’État hébreu. Et c’est cette matrice idéologique qui produit des profils comme Nour Atalla — lesquels, demain, pourraient défiler en France, sans même dissimuler leur haine.
Le risque d’une génération Rima Hassan
Ce n’est pas de la fiction. C’est une dynamique déjà à l’œuvre. Des figures médiatiques comme Rima Hassan, produites par cet entre-deux culturel, savent utiliser les codes de la République. Elles savent surtout véhiculer une radicalité victimaire, la haine des Juifs et l’appel à la violence . En important des profils endoctrinés, sans exigence de rupture, nous préparons une génération de relais. Des personnes endoctrinées à la haine parleront au nom des opprimés tout en sapant les fondements mêmes de la République.
Accueillir, oui mais, avec une extrême prudence
La France a le droit d’offrir l’asile. Elle a même le devoir de le faire. Ce devoir suppose des conditions claires :
- Un filtrage de ceux qui représentent un véritable danger – et dieu sait qu’ils sont nombreux à passer à travers les mailles du filet.
- Une rupture nette avec les idéologies de haine.
- Une adhésion pleine et entière aux principes républicains.
- Une évaluation éducative, psychologique, civique.
- Et surtout un refus catégorique d’accueillir ceux qui ont pu, de près ou de loin, applaudir un pogrom ou glorifier Hitler.
Le cas échéant, nous confondons accueil et abdication. Et ce que nous croyons être une main tendue devient alors un cheval de Troie.
Et la République, au nom de l’humanisme, creuse elle-même sa propre insécurité.
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Voilà ce qu’on devrait faire avec ceux qui adorent Hitler et que l’on accueille en France : les expulser immédiatement.
Comme je l’explique dans mon livre Un Syrien en Israël, l’adoration d’Hitler n’est pas propre à cette Gazaouie accueillie par la France.
Des millions, dans la rue arabe, le regrettent. Oui, ils regrettent Hitler :
Extrait de mon livre Un Syrien en Israël :
« Un jour, le dialogue fut définitivement rompu entre ma mère et mon oncle. C’était un point de non-retour pour elle.
Je ne me souviens plus exactement comment ils en étaient arrivés à parler des Juifs, mais la phrase de mon oncle tomba comme un couperet :
– “Hitler avait commencé un travail merveilleux avec les Juifs. Dommage qu’il n’ait pas pu le finir.”
Stupeur dans le salon. Ma mère le fixa du regard, furieuse. Après un silence, elle déclara fermement qu’elle ne tolérerait plus jamais de tels propos chez elle.
Elle lui rappela que Hitler avait tué des millions de personnes, pas seulement des Juifs, et que les Arabes seraient les prochains sur sa liste.
Puis, sans hésiter, elle lui ordonna de quitter la maison.
Depuis ce jour, mon oncle ne remit plus les pieds chez nous. Ma mère était soulagée de ne plus jamais avoir à le recevoir. »
Cette leçon familiale est simple : on ne transige pas avec la haine.
Ma mère syrienne, qui n’était pas pro-israélienne, a chassé son propre beau-frère pour ses propos antisémites.