Alors que l’Allemagne réaffirme sans ambiguïté son soutien à Israël, la France s’enlise dans la posture frontale anti israélienne, perd sa crédibilité et se met hors-jeu. Analyse d’un naufrage diplomatique nommé Macron.
Quand Macron adopte la propagande du Hamas
Souvenons-nous : en pleine guerre, Emmanuel Macron se rend au Caire. Non pour soutenir l’un de nos seuls alliés démocratiques de la région, mais pour pointer du doigt Israël — tout en reprenant les éléments de langage du Hamas. Cerise sur le croissant : l’Élysée appelle presque au même moment au boycott de sociétés israéliennes.
Macron s’offre alors… le rôle que personne ne lui demandait : celui du donneur de leçons à géométrie variable, au nom d’une république qui a pourtant oublié de se regarder dans le miroir. Son seul objectif était de plaire au pire de la rue arabe. Pas au meilleur. Et son drame c’est que même cette stratégie de séduire n’a pas fonctionné.
Pendant ce temps, l’Allemagne assume et résiste
À des kilomètres de cette diplomatie de parade et des sourires, le chancelier allemand Olaf Scholz se rend en Turquie — et fait face, sans ciller, à Erdogan. Il rappelle haut et fort : « Nous soutenons Israël ».
Un message simple. Courageux. Responsable.
Dans la même veine, son ministre des Affaires étrangères, actuellement en Israël, s’entretient avec son homologue Gideon Sa’ar. Au menu : Gaza et le plan Trump, Liban, Syrie, Iran, Yémen, et surtout : renforcement de la coopération bilatérale entre Berlin et Jérusalem.
La France, persona non grata à Jérusalem
Et la France dans tout ça ? Son ministre de l’Intérieur est persona non grata en Israël. Son Président, par son ambiguïté et ses postures, aussi. Macron n’a même pas été accepté à rendre en Israël. Paris s’est disqualifiée toute seule.
Pendant que l’Allemagne parle avec Israël, la France parle d’Israël — et souvent, sans même le moindre résultat.
Pendant que Berlin construit, Macron distribue des sourires creux depuis l’ombre des Qatari, des islamistes et d’extrême gauche, trop heureux d’applaudir une France qui s’autodétruit diplomatiquement.
Deux diplomaties, deux réalités
L’Allemagne : assume l’héritage de l’Histoire, combat l’antisémitisme, sans sourciller, défend ses alliés, consolide son rôle en Méditerranée.
La France : se drape dans une morale creuse, s’écrase devant les pressions islamistes, dilapide son influence, se met à dos un État démocratique au cœur d’une guerre qui nous concerne directement.
Le contraste est brutal. Et le message limpide : une diplomatie qui cherche à récompenser meme indirectement le terrorisme, par la reconnaissance de l’état palestinien après un pogrom, finit par devenir sa complice.
La France, seule responsable de son isolement
À l’heure où la région se redessine, où les alliances se construisent au prix de risques assumés, la France a choisi… l’effacement. Pire : elle a légitimé les discours d’ennemis de nos valeurs.
Pendant ce temps, l’Allemagne avance. Et Israël se souviendra de qui a tenu bon — et de qui s’est défilé.
