Depuis 1947, les dirigeants arabes et ensuite palestiniens refusent tout compromis. Rima Hassan, en rejetant le plan Trump, comme les soutiens du Hamas et LFI, s’inscrit dans cette continuité : celle des « marchands de la cause », qui préfèrent le refus à l’avenir, et la posture victimaire à la paix.
Une logique du refus héritée de 1947
Depuis le plan de partage de 1947, les responsables arabes et palestiniens ont toujours fait le même choix : dire non. Non à la coexistence, non aux compromis, non à la reconnaissance de l’autre. Le refus du premier plan de partage fut fondateur : les dirigeants arabes ont choisi la guerre plutôt que deux États. Ce fut le point de départ d’une stratégie où le rejet d’Israël primait sur toute construction politique palestinienne.
La répétition du même scénario
Au fil des décennies, tous les plans de paix — d’Oslo à Camp David, en passant par Annapolis — ont été repoussés, souvent avec violence. Même lorsque Yasser Arafat eut l’opportunité historique d’obtenir un État en 2000, il a préféré se réfugier dans le chaos de la seconde intifada. La logique était toujours la même : mieux vaut l’échec que la reconnaissance d’Israël comme État juif.
Les nouveaux marchands de la cause
Aujourd’hui, Rima Hassan s’inscrit dans cette continuité. Son discours reprend les codes des « marchands de la cause » : refuser, dénoncer, victimiser, sans jamais proposer d’alternative crédible. Elle ne cherche pas à bâtir un avenir, ni la paix, mais à maintenir une posture et attiser la haine. L’essentiel n’est pas d’améliorer le sort des Palestiniens, mais de prolonger une rhétorique de haine et de lutte perpétuelle, même si les premières victimes de cette postures sont les Palestiniens eux-mêmes.
Le refus du plan Trump
Le plan proposé par Donald Trump ouvre pourtant des perspectives inédites : fin du Hamas, reconstruction de Gaza, développement économique, intégration régionale. Mais il est rejeté sans discussion par les héritiers du refus, comme Rima Hassan. Comme leurs prédécesseurs, ils préfèrent condamner les Palestiniens à l’enfermement idéologique plutôt que d’accepter un compromis qui pourrait améliorer leur vie.
Une continuité tragique
De 1947 à aujourd’hui, la même logique domine : tout refuser, tout saboter, tout condamner, pour préserver une identité victimaire figée sur le dos des Palestiniens. Les Palestiniens paient le prix de cette stratégie stérile. Pendant que leurs « représentants » brandissent slogans et drapeaux, ils se voient privés d’un futur viable. Vosu n’avez à écoutez des Palestiniens de l’intérieur : ils dénoncent ces Palestiniens de l’extérieur qui volent leur voix :
Rima Hassan n’innove en rien : elle recycle une idéologie du refus qui a toujours échoué. Elle n’est pas la voix d’un avenir palestinien, mais l’écho d’un passé figé. Tant que cette logique perdurera, les Palestiniens resteront prisonniers de leurs propres marchands de la cause.