Donald Trump vient d’appuyer le plan de Tony Blair pour Gaza : la création d’une Autorité internationale de transition (GITA), capable d’assurer sécurité et reconstruction. C’est exactement ce que je défends depuis le début : une solution pragmatique, loin des illusions. Pendant ce temps, Emmanuel Macron s’obstine à reconnaître un État palestinien, au risque de récompenser la corruption et le terrorisme.
Depuis le début, je le dis : avant de parler d’État palestinien, il faut une autorité internationale pour Gaza. Une structure crédible, capable de reconstruire, d’administrer et de sécuriser l’enclave après la guerre.
C’est exactement ce que propose aujourd’hui Tony Blair, avec le soutien de Donald Trump. Le plan prévoit une Autorité internationale de transition pour Gaza (GITA), sous mandat de l’ONU, avec un conseil incluant Palestiniens, Nations unies et représentants musulmans, et surtout une force internationale chargée d’empêcher le retour du Hamas et de sécuriser l’aide humanitaire.
L’Autorité palestinienne resterait associée, mais sans contrôle immédiat : elle ne pourrait prétendre à plus de responsabilités qu’à condition de se réformer et de prouver sa capacité à gouverner.
Le plan Blair a trois mérites essentiels :
- il empêche le Hamas de revenir au pouvoir ;
- il donne un cadre international à la reconstruction ;
- il évite de précipiter une solution politique artificielle.
C’est simple et logique. Car donner les clés de Gaza à l’AP aujourd’hui, c’est remettre le pouvoir entre les mains d’une autorité corrompue et discréditée.
Pendant ce temps, qu’a fait Emmanuel Macron ?
Il a choisi la solution la plus dangereuse : reconnaître un État palestinien dans l’urgence, donner les clés à une Autorité corrompue, isoler Israël, récompenser le terrorisme et la corruption au détriment des Palestiniens eux-mêmes. Car ce ne sont pas les civils qui profiteront d’un tel geste, mais ceux qui les oppriment et les instrumentalisent depuis des décennies.
Voilà la seule voie réaliste pour Gaza. La paix ne se construit pas avec des slogans, encore moins en récompensant la haine et la corruption. Elle se construit pas à pas, avec une gouvernance crédible, sécurisée, et soutenue par la communauté internationale.
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